EMBLÉE (D'), loc. adv.
Étymol. et Hist. Ca 1121
an emblét « clandestinement, en cachette » (
St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 311);
ca 1165
en emblee « id. » ([
Chr. de Troie],
G. d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1599); av. 1453
d'emblée (à propos de la prise d'une ville), « par surprise » (
Monstrelet,
Chron., éd. Douet d'Arcq, liv. II, chap. 68 ds
Littré) d'où
xves.
d'emblee « immédiatement » (
Le Jugement du povre amant banny, éd. A. Piaget ds
Romania t. 34, pp. 375-411, vers 141). Loc. formée du part. passé subst. de
embler*.